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Terrasse : de quoi parle-t-on ?

Dans les grandes villes où la densité du bâti est forte et les maisons rares, les espaces ouverts sont particulièrement recherchés.

Les terrasses, en particulier, séduisent pas la promesse d’une « pièce en plus » conviviale et déclinable en jardin.

Les offres sont donc nombreuses qui vantent des « appartements avec terrasse », dont certaines pourraient pourtant être considérées comme frauduleuses.

Attention

En effet, l’acheteur potentiel doit se méfier des abus de langage : certaines agences immobilières n’hésitent pas à employer le terme « terrasse » pour désigner de grands balcons.

 

Attention aux mots !
BALCON en saillie de la façade, le plus souvent encadré d’une balustrade
LOGGIA en renfoncement de la façade
TERRASSE Plateforme qui recouvre un étage inférieur, généralement au sommet d’un immeuble

Terrasse : ce qu’il faut savoir avant d’acheter

Très recherchées, les terrasses peuvent conduire à une majoration de 2 à 10% d’un bien immobilier dans les grandes villes et multiplient fortement le nombre de candidats à l’achat.

Pour les propriétaires, il s’agit donc d’un atout indéniable à mettre en avant dans l’annonce de vente.

Critères pris en compte dans l’estimation d’une terrasse :

  • Sa rareté ou non dans la zone géographique concernée
  • Son orientation : ensoleillement, vis-à-vis, tranquillité de la rue en contrebas…
  • Ses proportions par rapport à l’appartement

Pour les acheteurs potentiels, en revanche, deux écueils existent qu’il convient de bien prendre en compte dans la décision finale d’achat :

  • Le statut. Derrière l’expression usuelle de « terrasse privative » se cachent en réalité deux réalités : la terrasse en partie privative (rare) ou la terrasse en partie commune avec jouissance exclusive. De ce statut dépendra les obligations et frais imputables au propriétaire.
  • La législation. L’utilisation d’une terrasse, même privative, est réglementée par un certain nombre de textes, notamment les lois d’urbanisme locales. Décorer sa terrasse de hautes plantes pour en garantir la discrétion peut ainsi s’opposer à certaines règles paysagères ou de vue depuis les immeubles voisins.

Ces deux questions doivent être clairement abordées avec l’agence immobilière et/ou le propriétaire du bien lors du processus de vente.

Bon à savoir

Victimes des aléas de la mode immobilière, les terrasses sont particulièrement rares avant les années 60. Difficile, donc, de conjuguer le charme de l’ancien et le plaisir d’une terrasse.

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Une terrasse en partie commune avec jouissance exclusive appartient à la copropriété. Cette dernière est responsable de payer les réparations et mises aux normes éventuelles. Elle peut également fixer certaines conditions d’utilisation (en plus des règles d’urbanisme). Le propriétaire est alors en charge du seul entretien courant. Il doit obtenir l’accord de l’assemblée générale pour chaque projet d’aménagement.
Une terrasse en partie privative appartient entièrement au propriétaire. A lui donc de se charger de l’intégralité des frais et responsabilités en découlant. Cette surface entre dans le montant des impôts applicables à son appartement.

Cela dépend. De nombreuses agences incluent la terrasse dans la surface annoncée dans l’annonce, mais avec pondération. De façon quelque peu arbitraire, il peut être décidé qu’une surface de terrasse de 15 m2 augmente de 5 m2 la valeur du bien. L’agent immobilier est libre de décider de la manière dont il prend en compte cet espace extérieur et l’acheteur potentiel doit donc veiller à demander un décompte précis au cours du processus d’achat.

xavier